Delaney Franck

Franck Delaney, Les enfants de la nuit

Résumé

DelaneyMichael Newman, architecte londonien renommé, a vécu une relation passionnelle avec madeleine, une femme fragile et mystérieuse, de quinze ans son aînée, dont il ne connaissait rien, ni son histoire ni son passé. Sans doute était-elle la femme de sa vie, mais il l’’a compris trop tard : Madeleine a été assassinée dans d’’étranges circonstances. Trois ans plus tard, Michael, qui ne s’’est toujours pas remis de ce drame, prend quelques jours de repos dans un hôtel en Suisse. C’est là qu’’il fait la connaissance d’’un couple de riches hongrois, qui lui montrent quelques photos de la villa qu’’ils sont en train de restaurer en Italie. Sur l’’une d’’entre elles, Michael reconnaît une tour Eiffel en améthyste, une pièce unique créée pour Madeleine, le seul objet dérobé par l’’assassin après le meurtre.
Dès lors Michael, devenu la proie d’’une série d’’agressions, décide de lever le voile sur les secrets de Madeleine et de reprendre l’’enquête sur sa mort. C’est le début d’’un ténébreux voyage qui, de Londres à Venise en passant par New York et Athènes, le conduira au coeœur du cauchemar nazi et de ses expériences les plus inhumaines.
Dans un style à la puissance d’’évocation remarquable, Les Enfants de la nuit pose des questions fondamentales sur la relation entre l’’Histoire et les destinées individuelles, la nature du mal, les traumatismes et la résilience, sans jamais se départir d’’un suspense qui bien vite tourne à l’’obsession. Thriller d’’exception aux multiples rebondissements, à la tension omniprésente, il est apparu comme un véritable coup de tonnerre dans le paysage éditorial anglo-saxon lors de sa parution.

L’auteur

En 1970, Delaney a commencé à travailler comme présentateur de nouvelles à la radio nationale irlandaise et sur la chaîne de télévision Radio Telefís Éireann(RTE).

Delaney

Au début des années 70, il devient journaliste pour la BBC à Dublin, notamment durant une période intense de violence connue sous le nom de conflit nord-irlandais. Après 5 ans de reportages sur le conflit, il se déplace à Londres pour travailler sur les radio de littérature. En 1978, il a créé l’exposition hebdomadaire lauréate « étagère » pour BBC Radio 4, qui a publié des livres, des auteurs. Pendant cinq autres années, il a interviewé plus de 1400 auteurs comprenant Anthony Burgess, John Updike, Margaret Atwood, Christopher Isherwood et Stephen King.

À la télévision, Delaney a écrit et a présenté Omnibus, une série hebdomadaire de littérature de BBC. Il a été nommé directeur du festival de littérature à Édimbourg en 1980, et a présenté sa propre exposition « Frank Delaney » au début des années 80, comportant un choix de personnalités culturelles et littéraires. Après, il a créé et a présenté la « bouche à oreille », l’exposition de la récompense de la BBC au sujet de la littérature, aussi bien qu’une série de documentaires par radio et de télévision comprenant des émissions spéciales sur James Joyce, Robert Graves, Hemingway à Paris, et l’industrie de Shakespeare. Il a présenté « l’exposition de livre » sur le canal satellite de Sky News pendant beaucoup d’années.

Mon avis

imagesCAR6BAHCNicholas Newman, un jeune architecte londonien de renom essaie tant bien que mal de se remettre du meurtre sanglant et non élucidé de sa maîtresse,Madeleine. Lors d’un séjour en Suisse, il rencontre un couple étrange qui a en sa possession, une Tour Eiffel en améthyste qui appartenait à Madeleine. Une série d’agressions étranges s’ensuivent : acide dans son shampoing, compte en banque vidé… Nicholas se retrouve, malgré lui, plongé dans une enquête qui le mener dans les sombres méandres de la Shoah.

Voilà un thriller atypique qui utilise, comme toile de fond, une période de l’histoire peu commune pour le genre littéraire et voilà une lectrice, moi en l’occurrence, perplexe et peu convaincue…

Perplexe, car les chapitres décrivant sans concessions les expériences abjectes et innommables pratiquées sur des familles innocentes m’ont laissé un arrière goût amer et malsain. Je n’ai aucun plaisir à lire les horreurs subies pendant cette guerre, ni pendant les autres d’ailleurs. Paradoxe de l’amateure de meurtriers en série que je suis, les dictateurs étant pourtant les pires…

Mais un roman…n’est qu’un roman justement. Voilà où se situe, pour moi, la frontière. Je referme cette parenthèse essentielle qui justifie mon manque d’enthousiasme.

Peu convaincue, car le personnage central, architecte antipathique, sans charisme et aux réactions pour le moins surprenantes m’a si peu séduite que peut m’importait son sort, à l’instar de tous les autres protagonistes d’ailleurs.

Quant au style, malgré un talent d’écriture certain, je n’ai pas été emportée par les digressions constantes de l’auteur et les incohérences grossières de l’histoire.

Une sensation d’inachèvement du début à la fin, et un final bouclé à la va vite comme si l’auteur avait hâte de passer à autre chose… Décevant.

Ma note : 5/10

Humeur musicale

11 réponses »

  1. Merdouille ! Je me demandais si je devais le lire ou pas, je vois que tu as posté la chronique sur livraddict et j’ai suivi ton lien et là, bardaf, l’embardée ! Face aux critiques élogieuses, tu le descends !! 😆 Bon, le garderais-je dans ma PAL ou pas ???

    • Houlala ça fait très longtemps que je l’ai lu et je m’en souviens à peine. ..
      En tout cas, si je lisais cette chronique, je m ecouterais et je ne lirais pas ce bouquin 😉😉

      • Hein ? Déjà lu ?? J’avais vu que sorti en mai 2018… Sauf si deux mois c’est une éternité pour toi !! 😆

        Écoute la chronique de Stelphique et des autres, ils en disent plus de bien que moi. Je n’ai pas détesté la lecture, j’ai aimé, mais trop de longueurs pour moi.

  2. Il est dans ma pal mais j’ai moins envie de le lire du coup!!! Je tenterai sa lecture mais comme nous avons souvent les mêmes gouts je reste pessimiste.

A vot' bon coeur m'sieurs dames...

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