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Manipulée.
Par une Johana Gustawsson ensorcelante et sa plume magique. Par un sort qu’elle a jeté et qui m’a, sans que je puisse m’en défendre, laissée comme une débutante découvrant son premier roman mystérieux.
Elle a disposé de moi comme bon lui a semblé, me laissant là: désorientée et surprise.
Elle a commencé par presque distiller l’ennui, me faisant me demander si je ne m’étais pas égarée dans un roman sans grande originalité et puis… l’intérêt est apparu comme un enchantement. Il est arrivé, insidieux et discret, se faisant presque silencieux, marchant sur la pointe des pieds.
L’espace-temps s’est mélangé, les personnages se sont confondus. Ils ont pris de l’épaisseur et de la matière, là où auparavant ils paraissaient lisses et transparents.
Maraboutée.
Par une chorale à trois voix que je pensais monotone et qui s’est avérée enthousiasmante de justesse et d’harmonie.
Un chant qui va crescendo, qui débute comme une litanie lente et nordique et qui termine sur des notes méridionales élevées, pleines de couleurs.
Le blanc s’oppose au rouge.
Le froid se lie à l’incandescent.
Les deux cultures de l’auteure se mêlent et se révèlent
Et me voilà, hypnotisée une nouvelle fois par la magicienne Johana Gustawsson. Envoûtée par quelque incantation ou quelque charme.
J’ai bu son philtre surnaturel jusqu’à la dernière goutte et j’ai ressenti une nouvelle fois l’alchimie de ses romans.
Envoûtement peut-être.
Talent sûrement.
4ème de couv’
Le coeur battant, Emma Lindahl cogne à la porte du manoir dressé sur une petite île au large de Stockholm. Experte en art, elle doit procéder à l’inventaire des biens de la famille Gussman, quatrième plus grande fortune de Suède. L’île et son manoir ont une réputation sulfureuse depuis que, neuf ans plus tôt, une adolescente a été découverte pendue à un arbre du domaine, tuée dans des conditions affreuses.
Son assassin n’a jamais été retrouvé.
Emma se rend vite compte que son travail va lui prendre des mois, seule dans ces immenses pièces où elle ne croise jamais personne, car les Gussman ont expressément refusé de la voir et lui imposent des horaires stricts. Bien qu’elle ne soit pas impressionnable, l’ambiance ici lui glace le sang.
C’est alors qu’une nouvelle jeune fille est découverte, morte, dans la mer gelée, et tout laisse penser qu’elle a été victime du même tueur…
Un thriller aussi effrayant que captivant,
enraciné dans les rites vikings et les sombres amours.
Catégories :Gustawsson Johana
Super ta chronique de ce livre que j’ai énormément aimé comme tous ceux de l’auteure d’ailleurs.
Merci beaucoup
J’apprécie aussi particulièrement cette auteure
Block 46 reste très vivace dans ma mémoire.
Géniale chronique tu fais ! Au moins, je saurais qu’on s’emmerde un peu au départ avant que l’effet boeuf n’arrive :p
Voilà que tu parles comme un maître Jedi bien connu ! 😁
De sa descendance je dois être 🙂
A reblogué ceci sur Amicalement noiret a ajouté:
Une auteure dont j’apprécie la plume ❤️
Tu le dis (très) bien, elle a tous les talent et sublime ce qu’elle touche, quelle que soit l’ambiance !
Elle m’a bluffée
J’avoue que j’ai presque été déçue au démarrage jusqu’à ce que je comprenne où l’auteure voulait aller
toujours juger un livre dans sa complétude 😉
Oui mais j’avoue que parfois je n’arrive pas au bout de certains.
Comme toi ma Nath, j’ai été marabouté par Johana. Et tu sais quoi, j’ai adoré ça !
De gros bisous et beau dimanche à toi, à vous 😘
J’ai pourtant failli abandonner au début.
Elle m’a retournée comme une crêpe !
Je t’embrasse fort.
Elle est trop forte notre Johana.
Moi aussi je t’embrasse fort