Ho cruelle désillusion… Amer désenchantement…
Où es-tu Dennis Lehane ? Toi qui me passionnas et m’exaltas à chacun de tes romans ? Toi qui me fis frissonner à la lecture de Mystic River et Shutter Island. Toi qui me vis adorer ta série Gennaro/Kenzie ? Qu’as-tu fait de ton immense talent, toi qui fut un de mes auteurs favoris ?
Je t’ai cherché parmi ces pages. En vain, hélas. Cette quête identitaire qui sert de fond à ce roman aurait pu (peut-être) mettre au monde un roman intéressant à défaut d’être exaltant. D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ?… De l’importance de connaître ses origines afin de pouvoir se construire. Exister dans la multitude. Pourquoi pas…Et puis rien. Un arrêt soudain et inopiné de ce qui était un roman psychologique à peu près honnête. Un congé donné violemment et une chute dans un thriller des plus communs, un plongeon dans des pages insignifiantes saturées de pelotes d’énormes ficelles. Indigne de toi .
Voulais-tu tenter quelque chose de nouveau ? As-tu voulu mettre en place tes personnages dans la première partie ? Puis les emmener sur un autre chemin, cherchant par là à surprendre, à étonner ? Toutes les unions ne sont pas harmonieuses et ce mariage est des plus décevant. Le trait d’union est absent. Tes créatures en deviennent inexistantes. Pales et insipides. Exaspérantes même.
Gillian Flynn prétend que tu as écrit deux romans réunis en un seul. La vérité est que ces deux romans n’ont que faire de cette liaison. Les préliminaires y sont presque maladroits, comme deux amants gauches et sans expérience. L’accouplement est trop brutal et ne procure pas de plaisir si ce n’est celui de souhaiter en finir pour connaître enfin la jouissance. Elle se fait tant attendre qu’à la fin ce n’est qu’un soulagement après un coït trop long où la béatitude est absente.
Un roman est une brève liaison. Amoureuse parfois. Passionnelle, ardente. Lorsqu’un livre se referme, il m’arrive de le caresser pour en sentir la douceur et la chaleur comme je pourrais caresser un corps désiré. Mais cette fois-ci je n’ai souhaité aucune étreinte, je l’ai à peine frôlé. Je l’ai juste écarté de moi. Dépitée. Frustrée.
Je t’ai trop attendu dans celui-ci, trop convoité. J’ai soupiré, j’ai langui de toi.
Hélas, je ne t’ai pas trouvé.
4ème de couv’
Journaliste à l’avenir prometteur, Rachel Childs grimpe les échelons à toute vitesse jusqu’au moment où la rédaction de sa chaine de TV l’envoie à Haïti couvrir le séisme de 2010. L’horreur dont elle est témoin lui cause un tel choc qu’elle s’effondre en direct devant les téléspectateurs. C’est le début de la fin. Elle perdra son emploi et restera sujette à des attaques de panique. Cette fragilité psychologique s’explique par le fait que la mère de Rachel, une manipulatrice perverse, lui a toujours caché l’identité de son père. C’est en se lançant dans une quête pour le retrouver qu’elle croisera la route du détective privé Brian Delacroix, dont elle tombera amoureuse. Leur mariage durera trois ans, jusqu’à ce qu’elle découvre qu’il mène une double vie. De la quête du père au mariage avec un homme parfait — trop parfait pour être honnête —, Rachel va aller de révélation en révélation et tout ce qu’elle croyait savoir sur elle-même et sur son entourage va être remis en cause.
Catégories :Lehane Dennis
Honte à moi, je n’ai jamais lu Lehane… Visiblement ce n’est pas par ce bouquin que je dois commencer 🙂
Ho mon dieu non mon ami. ..
En revanche je te conseille vivement « mystic river »
Un des meilleurs romans que j’ai lu.
fichtre, que je te trouve bien dure Nathalie ! Je n’ai pas lu le bouquin, peut être celui ci est il effectivement mauvais, mais de là à parler de la chute d’un mythe ? Encore faut il que Lehane en soit un ( ce dont je doute). Par ailleurs on ne peut pas attendre d’un auteur, aussi excellent soit il , qu’il nous sorte un chef d’oeuvre à chaque bouquin. Ils sont rarissime les auteurs qui sont constants dans leur qualité littéraire. Parfois la qualité baisse, pour revenir ensuite. Parfois l’auteur tombe dans la facilité et ne se remet plus en question, n’explore plus d’autres champs du possible. Mais de là à parler de là à lui couper la tête, il y a un pas que je ne franchirai pas. Peut être que son prochain te surprendra. j’en profite pour te faire un gros bisou ! 😉 .
Heyyy coucou toi ! Ton passage me fait énormément plaisir ! 🙂
Je sais que j’ai été dure… sans doute ma déception a été telle qu’elle a guidée ma plume…
Quand je parle de la chute d’un mythe, c’est très personnel. Lehane est un de mes auteurs préférés et j’ai adoré tous ses romans.
Bien sûr qu’un auteur a le droit de chuter, qui suis-je pour ne pas accepter cela, mais là j’ai eu le sentiment que ce roman était purement commercial et je n’ai vraiment pas réussi à y voir de bons côtés.
Tout cela est tellement subjectif 🙂
Ceci étant dit, seras-tu à Lyon cette année? J’y serai pour la 1ere fois! Je serais heureuse de t’y voir depuis toutes ces années 🙂
OUI !!!!!!!!!! J’y serai !!! je t’envoie un MP sur FB 😉
yesss
Chouette
Une belle utilisation du passé simple
🐥
Oups…..un faute…..
A modifier
😄
Monsieur est pointilleux! lol
Je n’ai lu presque que du mal sur ce livre…
Si tu savais comme je suis déçue moi qui adore Lehane … 😦
A lire les différents avis, on dirait un livre « alimentaire »… (je ne peux qu’extrapoler, je ne l’ai pas lu et juge sans savoir, mais…)
Franchement c’est l’impression que ça m’a donné aussi…
J’espère que le titre n’est pas prémonitoire
Je l’espère aussi. En tout cas, c’est le premier roman de Lehane que je trouve mauvais et je les ai tous lu..
Bon ben, je vais peut-être me tourner vers ses anciens que je n’ai pas encore lu et aller voir ailleurs si je n’y suis pas en ce qui concerne celui-ci !! 😀
J’adore ta chronique au passé simple, qui n’est pas si simple, ce damné passé et j’ai ri avec la comparaison au sexe : amants gauche, accouplement brutal et coït trop long et sans orgasme. Lehane aurait dû demander des conseils à Jacquie & Michel 😆
haha! J’étais sûre que l’allusion coquine te plairait 😉
J’ai aimé tous ses autres romans et vraiment celui-ci m’a semblé… commercial 😦
Je suis toute contente que tu aies écrit ta chronique en pensant à moi et à mon côté mal tourné !!! Trop gentil 😆 Je suis source d’inspiration.
Tu es ma muse ho ma belette belge ! 😂😂😂
Tu aurais pu trouver mieux, mais bon… Le Belge est recherché est les meilleurs sont déjà pris 😆
Je t’aime quand même va 😉
A ma décharge. .. je connais peu de belge 😂😂
Tu peux dire que tu connais la quintessence de la Belgique : MOI !!
Ok, je dégonfle des chevilles, du cou (avant d’être une dikkenek) et je vais me coucher ! 😉
une dikkenek??? kezako ?? mdr
Dik : épais et nek : cou…
Un gros cou ! Un frimeur, en parfait brusseler (qui mélange des mots de français ou de flamand, plus des mots typique de Bruxelles).