4ème de couv’
Au milieu d’un train bondé, une petite fille disparaît. En dépit d’une centaine de témoins potentiels, personne n’a remarqué quoi que ce soit. Sa mère était descendue sur le quai pour passer un coup defil, et n’a pu regagner le train à temps. Affolée, elle a alerté les contrôleurs qui ont gardé un oeil protecteur sur l’enfant endormie. Pourtant, à l’arrivée en gare de Stockholm, la fillette s’est volatilisée. On ne retrouve que ses chaussures sous la banquette… Une équipe de police, assistée par l’enquêtrice Fredrika Bergman, est chargée de l’affaire. Mais quand l’enfant est découverte dans le nord de la Suède, morte, les mots « non désirée » inscrits sur le front, le dossier se transforme en cauchemar : un tueur impitoyable est dans la nature, et la petite Liliane n’est que la première d’une longue liste…
L’auteur
Kristina Ohlsson a été analyste pour la police nationale suédoise. Elle se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture. Après le best-seller international Les Enfants de candies, La Fille au tatouage est le deuxième volet des enquêtes de Fredrika Bergman.
Mon avis
Comment parler d’un roman sans passion ?
Comment exprimer l’absence d’émotions et le manque d’empathie envers ses personnages ?
Comment écrire une chronique sur un livre qui sera très vite rangé dans la case des oubliés, sans pour autant qu’il soit médiocre ?
Un constat clinique, voilà la réponse.
Kristina Ohlsson a choisi un thème, ignoble en soi, utilisé à maintes et maintes reprises avec plus ou moins de talent : la pédophilie et les meurtres d’enfants. Sans originalité aucune, presque froidement, l’auteure livre une histoire comme une commande à un éditeur en manque de sensations fortes.
Globalement bien écrit, voilà paradoxalement, un thriller « de gare » sans ambition autre que celle d’occuper quelques heures dans un wagon bondé sans craindre de rater sa station à cause (ou grâce) de son absence quasi totale de suspense, amenant une fin bâclée, comme écrite sur un coin de table à la va-vite.
Avec pourtant un travail assez soigné sur la vie de ses personnages, il manque ce petit supplément d’âme qui transforme une banale histoire en un bon roman.
Kristina Ohlsson, dont c’est le premier roman, ne rejoindra pas, hélas, les auteurs suédois dans ma bibliothèque, quand bien même « Les enfants de cendres » s’est vu décerner le prix du meilleur thriller 2010 par les libraires suédois. Dommage…
Humeur musicale
Du bon vieux métal suédois
Catégories :Ohlsson Kristina
ouch! pour ma part j’ai plutôt bien aimé même si ce n’est pas le thriller de l’année ^^
je ne m’en rappelle plus tellement il ne m’a pas marquée 🙂
Eh oui, il y a comme ça des romans qui au lieu de nous délivrer du bonheur à les lire, nous déçoivent, nous mettent parfois même en colère et dont on regrette d’avoir croisé la route. Tu m’évites en tout cas, g^race à ta chronique, de croiser celle de celui ci ! AMitiés
J »adore rendre service 😉
Pareil de mon côté. Je passe mon tour pour celui-là 😉
Je l’ai lu mais je ne m’en rappelle plus!!! C’est mauvais signe ça!!! Je pense qu’il ne m’a pas marquée!!!!!
je risque de bien vite l’oublier aussi ….
Voilà ce roman descendu en flamme (ouaf la blague, rapport à la musique d’accompagnement).
En tout cas, ton avis est clair et argumenté, merci pour ça (et un livre en moins à rajouter à ma liste qui déborde)
jeu de mots de bon aloi! lol
Chouette je t’ai rendu service 😉
Tu es trop bonne avec moi 😉