Un jour, de nos errements les glaciers crouleront
Les mers, de nos manquements nous envahiront
Le ciel rougeoiera, le soleil nous brûlera
De ses rayonnements il nous anéantira.
Les rivières tariront, la terre sera stérile
Le sang coulera de nos yeux, enflammant nos cils
Il ne sera plus un Homme qui se souviendra
Du monde qu’il a lucidement détruit de ses bras.
Scientifiques, politiques, religieux, artistes
Auront tour à tour nié ou bien alerté
Qu’importe les discours, nous ne sommes que des autistes
Insouciants de notre avenir et aveuglés.
Suffira t-il qu’un roman frôle notre conscience
Et qu’il nous fasse frémir de peur par son essence?
Ou faudra t-il qu’un auteur nous insuffle l’envie
A la force de ses mots, au poids de ses écrits?
L’espace d’un moment et d’une vie d’un homme conscient,
D’un être parmi d’autres dont la voix s’élève
Sans arme et sans haine, armé de son seul talent
Et de sa plume fièrement brandie comme un glaive.
Un auteur éveillé, fier de son nom : Norek
Un homme engagé frissonnant de notre échec
D’un roman, d’un seul il en créa des cauchemars
Jetant, de sa tribune un pavé dans la mare.
Preuve est donnée que nous fomentons notre perte
Qu’y pouvons-nous? Ne sommes-nous qu’impuissantes fourmis?
A quoi bon se battre, la fin est annoncée?…Certes
Pour changer les choses et aussi sauver nos vies.
4ème de couv’
Face au mal qui se propage
et qui a tué sa fille
Pour les millions de victimes passées
et les millions de victimes à venir
Virgil Solal entre en guerre,
seul, contre des géants
Catégories :Norek Olivier
Fort… Ton texte unique et fort parle à l’âme.
D’une autre manière que le livre de Norek, mais la finalité et l’espérance est la même…
merci mon ami 🙂
J’avais envie d’autre chose pour cet excellent roman
c’est réussi !