Bernard Werber est un doux rêveur et chacun de ses romans propose un voyage onirique différent. Son imagination n’a pas de limite et tous les territoires inconnus des Hommes sont explorés par cet auteur atypique.

La mort , la mythologie, l’Histoire…tout s’entremêle pour former un récit enthousiasmant, pétrit d’humour et d’informations historiques ou scientifiques car le talent de Werber est certes d’emporter son lectorat dans son monde extravagant et insolite mais aussi de le nourrir d’anecdotes réelles.

C’est facile à lire un Werber. Sa prose pourrait presque paraître naïve mais sa force est de provoquer des réflexions profondes à travers ses récits excentriques.

« La boîte de Pandore » revisite à nouveau les origines de l’Homme, un des nombreux sujets de prédilection de l’auteur. Une nouvelle théorie, de nouveaux fantasmes, un nouveau rêve.

Là encore, Werber désacralise la mort. On vit puis on meurt. Y-a t-il un avant? Y-a t-il un après?

Là encore, il propose quelque chose de différent.

Tout y paraît si simple, presque simpliste. C’est drôle et grave à la fois. C’est fantaisiste et scientifique aussi. C’est fantastique, théologique et tant d’autres choses encore…ça foisonne, ça pullule et ça fourmille d’informations chimériques et authentiques.

Tout ce qui nous arrive est-il inscrit dans un destin immuable ?

Nos vies sont-elles tracées, écrites à l’avance?

Il pose des questions, propose des réponses. On y prend ce que l’on veut, il laisse le libre arbitre. On peut refermer ses romans en passant à tout autre chose ou bien on peut se mettre à rêver et même à espérer car au final la vie n’est peut-être qu’un rêve dont la mort est le réveil.

Et pourquoi pas?

4ème de couv’

Savez-vous qui vous êtes vraiment ?

Êtes-vous sûr de ne pas avoir vécu d’autres vies ?

René Toledano, professeur d’histoire, assiste à un spectacle d’hypnose au cours duquel il est choisi dans le public pour participer à une séance. Il se retrouve alors projeté dans ses vies précédentes et se demande s’il peut influer sur les événements.