Lorsque le monde tremble, que tout va à vau l’eau et qu’il fait un peu froid dehors, il y a parfois certains romans qui apportent un peu de chaleur, un soupçon de réconfort, un oubli des mauvaises choses ou des pensées négatives.
Les romans «feel good» de Gilles Legardinier sont de petits médicaments en cas de dépression passagère. Il redessine l’humain de façon idéaliste, loin des carcans, loin des conventions inhibantes.
Certes, nous ne sommes pas loin d’un monde de licornes volant à travers un arc-en-ciel. Bien sûr que la réalité n’est pas aussi simpliste, que les sentiments et les actes ne sont pas aussi dénués de perversion mais qu’il est bon de rire et de voir l’Homme sous son meilleur profil.
Malgré quelques incohérences, les pages de ce roman sont remplies d’éclats de rires et de sourires. Les personnages de l’auteur ont beau ne pas ressembler au commun des mortels, tout y est rafraîchissant, tout y est presque naïf et pourtant si sincère. Et puis à quoi bon chercher l’exigence quand on nous fait cadeau d’un si joli moment.
Car la qualité première de Gilles Legardinier transpire à travers ses romans: la bienveillance. Celle qui voit l’humain à travers un prisme de bonté sans pour autant sombrer dans l’angélisme.
Les romans de l’auteur sont bien plus profonds qu’il n’y paraît. A travers quelques personnages complètement désinhibés, c’est tout un modèle comportemental qu’il jette aux ordures. Il met à mal les conventions sociales qui abîment la sincérité. En réalité, tout est filtré dans les rapports humains, tout est calculé même avec de bonnes intentions. A en oublier parfois l’innocence et la pureté ou la beauté des bonheurs simples.
Les personnages des romans de Gilles Legardinier sont de grands enfants qui eux, s’en souviennent.
«J’ai encore menti» est un petit bonbon acidulé sur la langue, un délicieux moment passé entre les mains expertes d’un faiseur de bons sentiments.
4ème de couv’
Laura se pose beaucoup de questions. Comment réussir sa vie? Est-il possible de manger tout ce que l’on aime sans prendre dix kilos? Comment trouver l’amour? Trop de doutes pour être heureuse, trop d’envies pour se contenter du banal. Jusqu’au jour où un accident va complètement effacer sa mémoire….
Gilles Legardinier confirme brillamment qu’il n’a pas son pareil pour allier le rire à l’émotion. Qui n’a jamais rêvé de tout oublier pour recommencer ? Attention : les scènes de cette comédie sont vécues par des non-professionnels, il est vivement conseillé de les reproduire chez vous !
Laura, héroïne drôle et attachante qui ne recule devant rien malgré cette nouvelle vie où elle a désormais tout à apprendre…
Catégories :Legardinier Gilles
Je le dis et le répète, les bouquins de Gilles Legardinier devraient être déclarés d’utilité publique et remboursés par la Sécu.
haha! oui, je suis d’accord ! 🙂
bises
Ce roman est dans ma pal !
Tu verras que tu ne t ennuieras pas !
Pas encore lu…
Oups ! Et en plus, c’est sans prescription médicale, les Legardinier.
« J’ai encore menti », la phrase type des politiciens, de France, de Belgique, d’Angleterre, des States… 😉
Non justement eux, ils ne mentent jamais…. 🤔🤔🤔
Oui, tu as raison, ils ne mentent pas, dans leur tête, ils sont persuadés de dire la vérité. Et puis, comme disait l’autre, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Que j’aime redevenir un grand enfant à travers les livres de Legardinier ! 😉
Bienveillance, c’est le mot juste
un véritable anti-dépresseur 🙂
Il devrait être reconnu d’utilité publique 🙂
Absolument 😉