J’aimerais vous raconter une histoire.
Ce ne serait pas le genre d’histoire qui vous ferait sourire d’un air attendri et qui vous ferait passer une nuit paisible et absente de rêves, non. Ce ne serait pas non plus le style à vous faire hurler de terreur en vous réveillant en nage.
L’histoire que je vous raconterais serait d’une toute autre nature. Elle créerait en vous des émotions fortes qui iraient de la tristesse à la colère en passant par la révolte. Elle vous empêcherait de fermer les yeux car il vous faudrait connaître la suite, encore et encore.
Elle mettrait en scène des personnages qui vous feraient vibrer car ils seraient tous ce que vous recherchez si ardemment dans les récits que vous lisez. Il y aurait des hommes qui commettraient de lourdes erreurs et qui chercheraient la rédemption. Il y en aurait d’autres qui ne seraient en quête que de reconnaissance mais qui, par une cruelle distribution des cartes, ne sauraient jamais la provoquer.
Et puis il y aurait des femmes. Fortes et stoïques pendant que le monde s’agiterait autour d’elles. Vous voudriez leur ressembler et voler ne serait-ce qu’une poussière de leur intensité pour briller autant qu’elles.
Tous ces personnages vous passionneraient et vous donneraient envie de les apprendre. Tant et si bien que vous en oublieriez leur irréalité.
Cette histoire là, elle vous happerait. Sur le fond et sur la forme.
Elle parlerait d’une loyauté si vertueuse qu’elle en paraîtrait suspecte et vous ferait peut-être entrevoir qu’un acte de dévouement sert d’abord à celui ou celle qui le commet.
Elle expliquerait la douleur de l’indifférence d’un père. Du poids des gestes et de l’importance des mots, aussi anodins puissent-ils paraître.
Elle vous ferait oublier le reste et vous obséderait jusqu’à ce que vous en connaissiez le dénouement. Elle vous donnerait la faim de savoir et la soif de découvrir.
Voilà le genre d’histoire que j’aurais aimé vous conter mais il fallait la plume formidable de R.J. Ellory pour le faire car il ne suffit pas de raconter une histoire, encore faut-il avoir son talent pour la rendre mémorable.
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4ème de couv’
Tout le monde a un secret.
1972. Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt ans, Evan Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un jeune musicien, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour lui donner une lettre. Lorsqu’Henry arrive à Calvary, au Texas, le frère de Riggs, shérif de la ville, lui affirme que la jeune femme a quitté la région depuis longtemps, et que personne ne sait ce qu’elle est devenue. Mais Henry s’entête. Il a fait une promesse, il ira jusqu’au bout. Il ignore qu’en réveillant ainsi les fantômes du passé, il va découvrir un secret que les habitants de Calvary sont prêts à tout pour ne pas voir divulguer.
Avec ce retour aux sources qui évoque par bien des aspects Seul le silence, R. J. Ellory nous livre un roman magistral, d’une puissance émotionnelle rare. Un de ses plus humains, un de ses plus sombres aussi.
Catégories :Coups de coeur, Ellory R.J.
Magnifique retour ma belle! Une chronique pleine de charme! J’ai adoré ce roman aussi, et tu en parles si bien! T’es trop forte ma chérie! ❤️
et toi trop mignonne 🙂
Ben si avec ça je ne kiffe pas mon Ellory moi c’est que je ne comprends plus rien à la littérature noire.
Merci pour cette superbe chronique ma Poulette !
A ton service ma belle ☺
Éblouissante chronique pour un livre qui l’est tout autant !
Je confirme ce que maître Yoda a dit ! Le talent, Ellory là et Nathalie, elle l’a aussi !
Une chronique qui nous prend d’une manière surprenante, intéressante, intelligente et qui donnerait presque envie de relire le roman !! 😀
C’était une ballade incroyable en contrée hostile que j’ai beaucoup aimée !
Voilà le genre d’histoire que j’aurais aimé vous conter mais il fallait la plume formidable de R.J. Ellory pour le faire car il ne suffit pas de raconter une histoire, encore faut-il avoir son talent pour la rendre mémorable.
Tu l’as
Vas y
Merci pour les encouragements 😊
Quelle fin de chronique ! Pour nous blogueurs, le talent c est lorsque le lecteur clique sur « J’aime » après avoir lu ….Chose faite 😉
Haha! oui, je plussoie. Merci à toi 🙂