« Au milieu du chemin de notre vie, je me retrouvai par une forêt obscure, car la voie droite était perdue » ( L’enfer de Dante )
Car perdue, je l’ai été. J’ai cherché mon chemin à travers les mots de ce roman, n’en comprenant pas la construction. Je me suis égarée dans des transitions brutales, ne saisissant pas les failles temporelles que j’ai trouvées par trop importantes. Je me suis même écartée de la route pendant un long moment, oubliant malgré moi la poésie du texte car trop tourmentée par des chapitres qui se suivaient sans me montrer la voie.
Ainsi, je n’ai su en apprécier la valeur dans la première partie de mon voyage. Le paysage ne me séduisait pas, le point de vue me laissait presque de marbre.
Les personnages que je croisais me semblaient caricaturaux. Ils se fondaient dans un paysage rugueux mais ces hommes, pour la plupart, n’étaient que des contrefaçons dénués de toute matérialité. Des êtres qui traversaient leurs vies dans les vapeurs de l’alcool : tuant et prostituant. Les femmes, quant à elles et malgré leur force, ne faisaient que subir les agressions d’une vie et d’un sexe qu’elles n’avaient pas choisis. Un fossé infranchissable entre deux rives éloignées l’une de l’autre et un pont, de temps à autre, qui leur permettait de se rejoindre sans jamais se comprendre.
J’errais donc dans ce monde étranger sans m’attacher d’aucune manière à ce conte que je lisais sans passion, lors-qu’apparut à mi parcours, un panorama qui me fit dévier de ce sentier sans balise et enfin je compris. Enfin, je voyais la beauté de cet étrange fable et en comprenais les allégories.
L’homme en noir était là, dans ce virage que j’avais pris. Il portait un costume et m’attendait. Les quelques cailloux blancs qu’il avait jeté pour me guider à travers ces pages formaient à présent une montagne et je ne voyais qu’elle.
Une rivière coulait à ses pieds et Charon m’attendait sur sa barque. L’homme en noir me pris par la main et je pus poser un pied sur ce fragile esquif qu’était ce roman. Un bouc noir me regardait , l’œil rempli de tous les vices de l’humanité et la réponse était là.
Elle était dans ces vies errantes que j’avais croisées sur mon parcours. Elle était dans ces métaphores que je comprenais à présent. Elle était sur les rives de cette rivière sans fond qui symbolisait le frontière entre la vie et la mort.
Enfin, elle m’apparaissait sur ce chemin pavé de bonnes intentions qui nous mène tous, inéluctablement, vers la même destination.
Je m’en approchais et là, une voix désincarnée, juste une ombre, me soufflât :
« Toi qui ouvre ces pages, abandonne toute espérance »
Humeur musicale
Vivre c’est mourir…
4ème de couv’
Beam Sheetmire, dix-sept ans, vient de tuer l’homme qui l’avait agressé. Il n’y a plus qu’à se débarrasser du corps sur les berges de cette rivière du Kentucky. Vu les circonstances, Beam devrait s’en tirer sans histoires. Mais il découvre que la victime est le fils du caïd local, Loat Duncan, à la fois puissant trafiquant et redoutable meurtrier. La décision de son père est sans appel : Beam doit fuir, et sur-le-champ. S’engage alors un diabolique jeu du chat et de la souris où chaque mouvement n’est qu’un pas de plus vers l’enfer.
Catégories :Taylor Alex
Belle chronique pour un avis mitigé.
J’ai en stock mais je n’en fais pas une priorité 🙂
Je serais curieuse de savoir ce que tu en penses. 😊
c’est juste somptueux ce que tu arrives à faire avec une simple chronique de livre ! Bon sinon, vu que tu n’es que partiellement convaincue, je passe mon tour, ma chère clone littéraire 😉
Ce n’est définitivement pas pour toi. J’aime quand tu me fais confiance 😉
Je te fais une confiance aveugle
On voit que je cuisine pas souvent pour toi. ..mdr
Que j’aime ta façon de te réapproprié le style et le ton d’un auteur pour nous offrir ton point de vue sur son bouquin. Punaise, que tu es douée. Et il était sur que si la cruauté et la violence de ce texte pouvaient te laisser perplexe, la beauté des mots, elle ne pouvait que te parler.
Merci ma Nath, c’est un ravissement que de te lire ! 🙂
Mais quelle belle chronique ! Lyrique, envolée, culturée (néologisme gratuit), qui, si je n’avais pas lu le roman, me donnerait envie de me plonger dedans pour voir si je me perdrais dans ses pages aussi. 😉
Dommage que tu sois passé un peu à côté du roman… Je l’ai bien aimé, mais niveau personnages, je me suis plus attachée à ceux de « Là où les lumières se perdent ».
Tiens culturé, je le dis aussi 😉
On a dû fréquenter les mêmes personnes !! mdr
J’ai à mes coté t »the » spécialiste des néologismes. Alors forcément !
J’adore inventer des mots aussi !
Moi je trouve que ça donne vie à la langue française !
C’est abracadabrantesque ! 😆
ça c’est du Rimbaud !
Non, du Chirac !
Non, non du Rimbaud !
Rimboud est mieux, mais c’était le Chirac qui avait sorti le néologisme « abracadabrantesque », non ?? Ou alors Rimbaud l’avait dit avant lui….
Bien il ne semble que Rimbaud n’est pas très contemporain de notre ancien président.
Ou alors ton président est trèèèèèèès vieux.
Il l’est mais tout de même !
Oui tout de même…. bon, il perd déjà la boule, le nord…
On va lui offrir une boussole 😉
Ou un GPS…
Oui, si il marche sur piles !
Ouille, c’est mal barré ! 😆
Une carte et une boussole c’est bien aussi !
Faut savoir les lire !
Ah oui, merde !
héhéhé
😉
Ô flots abracadabrantesques,
Prenez mon cœur, qu’il soit sauvé!
Ithyphalliques et pioupiesques,
Leurs insultes l’ont dépravé.
Oh putain, le Chirac citait du Rimbaud alors quand il disait que ce qu’on lui reprochait était abracadabrantesque ??
Bravo, Gene, tu es la meilleuse !! Heu, la meilleure !
J’aime bien la meilleuse, beau néologiste là aussi !
Faut en offrir de temps en temps… 😉
C’est gentil ça si c’est pour moi !
Mais bien sûr que c’est pour toi ! C’est pour qui il veut ! Mais toi en prems’
Oh merci de m’offrir la primeur !
Tout est frais chez moi ! 😆
C’est mieux que de sentir le rance ! hihi
Oh purée, une odeur que je déteste !!
Rhaaa, je sais comment tenir la Belette à distance maintenant !
Zut, je lui ai donné une arme !!
vi, c’est pas tomber dans l’oreille d’une sourde !
Je m’en doutais ! 😉
Tu fais bien, ne jamais sous estimer son adversaire. 😉
Non, ne jamais le sous-estimer ! Ni le sur-estimer…
En tout cas, j’ai appris deux nouveau mots « Ithyphalliques et pioupiesques ».
Il se passe des choses de dingues sur mon blog quand je ne suis pas là…. lol
Oui, en effet, on cause, on se cultive, on s’instruit… tout en attendant ton retour dans ton antre 😉
Vous êtes plus chez moi que moi au final. C’est bien, vous gardez la boutique 😉😉
On a fait un peu de rangement et rempli les armoires après avoir tout mangé.
Hahaha ! Vous avez fait le ménage aussi !??
Oui, les toiles d’araignées ! 😛
Ce serzi
Tu causes quelle langue, là ???
Fausse manip ! Lol
Ouf, j’ai pensé que tu t’étais mise au russe de Sibérie !
Je Suis mauvaise en langue etrangere. .. lol
Tant que ce n’est qu’en langue étrangère… je le suis aussi, mais ailleurs, je suis bonne… 😉
Ce serait sympa de faire le repassage la prochaine fois 😉
Oh non, je déteste ça !!!!
Moi aussi !!!
Mes t-shirts viennent du décathlon et sont dans des matières qui ne se repassent pas ou alors on assez de polyester mélangé au coton pour ne pas justifier du repassage.
Si je les mets sous un pull, ils ne sont pas repassés non plus. Je fais les jeans, on ne porte pas ou peu de chemises et basta !
Je ne repasse qu’en cas d’absolue nécessité. .. lol
Je retrouve parfois des fringues
Je repasse aussi juste quand il le faut bien et que je ne peux pas y couper.
Je retrouve parfois des fringues 1 an après. .. mdr
Ah oui, quand même… l’ordre n’est pas ton fort ou alors, tu les avais trop bien rangés !
Non ils sont dans le panier à repassage. … mdr
Oh purée, le pire, je m’y attendais pas !!
Mdr ! !
😛
Ah la poésie, un monde qui s’ouvre à nous ! 🙂
On va poéter plus haut que notre luth.
La poésie version Belette. J’avoue que là ça a de la gueule ! 😉
Je me sens poétesse ce soir… La poésie du luc… oups !
Elle est folle mais qu’est ce que je la kiffe ☺
Merci !
😙😙😙
Encore la Belette lubrique qui revient ! lol 😉
Comme je disais plus bas, elle n’est jamais loin, la Belette lubrique !
Elle est m^me souvent là cette Belette là !
toujours fidèle au poste !
Indéboulonnable !
inamovible !
indétrônable
Tout à fait 😉
voilà 😉
Elle a les clés c’est pour ça 😉
Oh oh, notre Belette entre partout !
Verifie tes placards. .. lol
Je vais faire ça, tu as raison, 😉
Mdr
pareil, lol 😛
wowwww . J’aime quand tu viens déclamer de la poésie chez moi 🙂
Bon alors j’y reviendrai ma Poulette !
Je l’espère 😊
Il faut juste que je pense à y penser !
Merci ma loute ! ( et pardon au passage pour tout le retard que j’ai chez toi. .. )
J’ai dû passer à côté d’un truc avec celui là
Pas de soucis pour le retard, vaut mieux là qu’ailleurs !! 😆
Tu es sans doute passé à côté, oui, et j’aurais pu aussi le faire, à un moment donné, je me suis posée des questions.
J’ai 2 semaines de mails à trier. .. j’en stresse …
Là je suis presque à jour… 7 en retard, mais des petits.
c’est la misère… 😦
♫ Misère, Misère!
C’est toujours sur les pauvres gens
Que tu t’acharnes obstinément
Misère, Misère!
ça sera donc toujours les salauds qui nous bouff’ront
L’caviar sur l’dos
Misère, Misère! ♪
Pas mieux que les commentateurs précédents : très jolie chronique ! Inspirée, poétique, troublante… Je n’ai pas encore eu le temps de lire ce roman, je tourne autour depuis un moment, ton avis me redonne envie. A voir, mais en tout cas, merci !
Merci à toi pour tes mots ☺
Je suis assez à contre courant sur celui là, curieuse de savoir si tu vas aimer ☺
On va laisser passer alors 😉
Rhooooo c’est juste excellent as usual ^^
Je t’avoue que je ne sais pas quoi penser de ce roman que tout le monde loue à grands cris. C’est qu’il doit être bon car ce ne sont que des gens que j’aime qui l’encensent !
Mais j’ai un mauvais souvenir avec le Donald Ray Pollock (le diable tout le temps) auquel je suis resté hermétique donc pour l’instant je passe…
Hé bien. .. je ne sais que te dire. ..lol
J’ai moi même un avis assez mitigé
Donc oui, peut être que ce n’est pas pour toi. J’avais été aussi motivée par tous les avis dithyrambiques et voilà le résultat. .. 😉😉
Comment mon David ?? Tu as des mauvais souvenirs avec le diable tout le temps qui se trouve dans mes coups de coeur à moi ??? 😆 Bon, une fessée pour David !
Oui j’ai peu accroché
Moi j’étais à fond dedans !
Je sais 😉
Hihihihi
Tu es très forte pour créer l’incertitude … 😉 mais non je reste sur ma position j’ai beaucoup beaucoup aimé ce roman. Il m’a parlé … pourquoi ? Aucune idée, je m’y suis sentie tout de suite bien … très belle chronique en tout cas comme d »hab … A quand un roman ? Je suis certaine que tu serais excellente à cet exercice ! Biz
Je t’avoue que j’ai été incertaine aussi… lol
Pour le reste… bah c’est en cours… lol
Ça risque de prendre du temps… 🙂
Et moi, j’ai vraiment adoré… voir mon billet… comme quoi, les avis…
Je viens d’aller lire ta très belle chronique. Je sais, tout le monde est unanime et je suis un peu à contre courant. Ceci dit, j’ai apprécié le roman et le style très lyrique.. mais je suis passé à côté de quelque chose je crois !:)
Un roman que j’ai pris plaisir à lire !
Oui, moi aussi malgré mes petits bémols 🙂
Je suis surprise que tu es eu ce moment de flottement, mais ravie de voir que ce roman t’a inspirée une très jolie chronique….;)
Pour ma part, c’est bien la poésie qui m’a régalée!!!!;)
Je sais bien et c’est ta chronique qui m’avait donné envie de le lire. J’ai dû passer à côté de quelque chose. .. 😯
Très belle chronique, mon amie, toute en allégorie. J’aime beaucoup l’exercice.
Je suis heureuse que ça te plaise mon ami Vincent 🙂 Tu sais comme j’aime écrire mes avis en m’inspirant du climat du roman