Garcia Julie

Julie Garcia, Bonne nuit ma douce

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô sévérité ennemie !

N’ai-je donc tant lu que pour cette analyse ?

Et ne suis-je trop critique dans mes avis guerriers

Que pour voir en un livre flétrir tant de lauriers ?

Mes mots, que tant d’yeux vont lire,

Mon avis, qu’avec foi je dois écrire,

Tant de fois affermi mes émois,

Trahit donc le don de Julie Garcia ?

Ô cruel souvenir de ces pages passées !

Œuvre de tant de jours en un blog effacé !

Style télégraphié, fatal à mon bonheur,

Stéréotypes élevés d’où tombe ma douceur.

Faut-il d’un roman en crucifier le verbe ?

Le tuer sans vergogne de mon ton acerbe ?

Julie, pardonne-moi car je n’ai su t’aimer

Ton récit n’admet point tant de cruauté.

Et ton précieux recueil, par cet affront insigne,

Malgré mon propre choix, m’en a su rendre indigne.

Et toi, confiante et immaculée,

Subit ce soufflet le menton élevé.

Va, quitte désormais ce blog inflexible

Il m’a servi de parade et non pas de cible.

Nous nous sommes déjà oubliées et dès demain

Je passerai ce roman en de meilleures mains.

*****

Remerciements: Babelio, Julie Garcia et Corneille

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4ème de couv’

« J’écris mon histoire maintenant.
Avant de tenter de l’oublier pour survivre. »

Noël 2015.
Éléonore est journaliste, son mari Elliott est avocat.
Ils passent quatre jours à Copenhague avec leurs deux filles Juliette, 17 ans et Céleste, 15 ans. Ils sont descendus à l’hôtel Swan dans le quartier de Vesterbro. Le lendemain de leur arrivée, leur fille cadette ne répond pas au téléphone. Son lit est défait mais la chambre est vide. Les caméras de l’hôtel ne révèlent rien. Les clients sont alertés et une fouille de l’hôtel est lancée…

Quelques heures après l’arrivée d’une équipe de la police danoise, une découverte macabre plonge Éléonore dans un cauchemar total. Elle en fait le récit halluciné dans un journal intime qui se croise avec celui du policier danois chargé de l’enquête.

 

4 réponses »

  1. J’ai pris un grand plaisir à lire cette chronique. Tes mots m’ont ramené à mes années collège où je me débattais (avec plaisir), avec les tirades des grands auteurs classiques dont celle-ci est sans conteste ma préférée…
    Très beau travail d’adaptation. La bise, très chère…

A vot' bon coeur m'sieurs dames...