Mallock

Mallock, Les larmes de Pancrace

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4ème de couv’

Les Larmes de PancraceJean de Renom, un jeune châtelain, rentre chez lui un soir, heureux de retrouver sa femme Camille et leur bébé après plusieurs jours d’absence. Mais il est sauvagement assassiné à son arrivée et est retrouvé criblé de balles au bas de son escalier. Sa femme ne sait absolument pas ce qui s’est passé, mais l’enquête arrive à la conclusion que c’est elle qui a tué son mari. Sans aucune raison. L’affaire fait d’autant plus de bruit que la mère de Camille est une femme politique puissante destinée à devenir candidate pour la présidence de la République. Appelé à la rescousse par un ami, le commissaire Amédée Mallock va s’intéresser à un tout autre assassinat ayant eu lieu dans la même famille trente années plus tôt. Un meurtre étrange en chambre close. Celui du père de Camille agressé en même temps que son épouse Sophie retrouvée inconsciente.

 

Et si ces deux crimes étaient liés ? Et si le Chevalier d’Assas, enfermé depuis lors et accusé du crime, était innocent ? Et si tout cela remontait à une malédiction proférée contre cette famille par un templier assassiné il y a sept siècles ?

Humeur musicale

Une des références de Mallock: Brel   –  Reprise magistrale par Noir Désir

 

 

Mon avis

5 ETOILES

Pardonnez-moi Mon père car j’ai péché ! Je l’avoue un peu honteuse et rougissante…. ceci est mon premier Mallock !livres-en-mer-rafal-olbinski-babel-image-google Non pas que ce dernier ne me tentait pas, non, mais faute de temps, appâtée par tous ces romans que me proposent constamment ces vils tentateurs de confrères blogueurs, je l’avais mis de côté pour des jours meilleurs. La paresse que voulez-vous…

Qu’ais-je fait là Mon Père ? Vous me voyez piteusement agenouillée dans ce virtuel confessionnal telle une pécheresse repentante !

Car il y’a tant de talent chez cet homme là…

Voyez-vous Mon Père, rares sont les auteurs qui poussent leur travail de recherche aussi loin, avec force détails qui attisent la curiosité et enrichissent l’esprit. Telle que vous me voyez, sortie de cette lecture, me voilà plus intelligente, si tant est que ce soit possible. L’orgueil que voulez-vous….

Ce roman est un vivier d’informations, une fresque historique qui m’a fait remonter 7 siècles, sans pour autant alourdir le récit. Les références foisonnent et chaque page ou presque envoie références et allusions littéraires, théâtrales ou cinématographiques, du classique au contemporain, de Molière à l’Exorciste, de Shakespeare à Steinbeck en passant par Jacques Brel. Une lecture ludique, un jeu de piste intelligent.

Car il y’a tant de culture chez cet homme-là…

Et que dire des personnages de cette histoire, Mon Père, si ce n’est que chacun d’entre eux, jusqu’au plus insignifiant, renferme une profondeur telle que j’aimerais qu’ils soient fait de chair et de sang, plutôt que de papier et d’encre. Il se dégage de ce roman et de l’écriture de Mallock, une poésie presque épique et me voilà frémissante d’impatience à l’idée d’en dévorer et savourer un autre. La gourmandise, que voulez-vous…

Car il y’a du poète chez cet homme-là…

Mon Père, je suis prête pour mon acte de contrition. Chaque roman de Mallock je lirai. Les meilleurs passages je réciterai. La bonne parole sur mon blog je répandrai. Amé(n)dée.

Citation:L’innocence est une torture, et je l’ai embrassée sur la bouche. J’ai traversé des déserts de déréliction. Cent fois je suis devenu fou. Fou de rage ! Ne pas être coupable. Comment prouver ce qui n’est pas? Guérir d’une maladie que l’on a pas? Vous savez, l’enfermement n’est qu’un gentil purgatoire ; l’enfer, c’est l’injustice.

 

 

15 réponses »

  1. hello ma soeur,
    tu le décrit magistralement, l’ayant lu c’est vrai que l’on y apprend des choses mais je n’ai pas accrochée moi sur celui là peut être un autre…………………….

  2. Tout à fait d’accord avec Foumette: chapeau bas ! Tout ça avec un fond musical grandiose (et le terme est faible…). N’ayant jamais lu de Mallock, me voilà tentée !

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