Nouvel éditeur, nouveau personnage. Elena Piacentini s’unit à Fleuve Noir pour faire entrer en scène Mathilde Sénéchal et oublier, l’espace d’un instant, Pierre-Arsène Léoni resté sur les rivages d’Au-delà du Raisonnable.
Pour autant, rien ne change dans la plume d’Elena. La poésie est toujours et encore présente, même dans les situations les plus sombres. La douleur y est toujours aussi pudique et flotte tel un voile trouble autour des personnages qu’elle imagine. Leur aura, révolution grise, se forme en tourbillon pour les emporter sur des chemins de vies qu’ils n’ont pas toujours choisis.
Tels sont les hommes et femmes nés de la fantaisie d’une auteure intelligente et talentueuse. Des âmes uniques et attachantes forçant l’empathie dès les premières pages. Des abîmés de l’existence avec leurs forces et leurs faiblesses qui se sont construits malgré leurs fractures multiples. Des blessés graves rompus à l’exercice de la résilience, puisant leur courage dans leur passé trop chargé.
Bien sûr, de tels caractères n’existent que dans les romans croit-on. Les inhibitions ou conventions diverses ne semblent pas être capables de nous faire croiser, un jour, ce genre de personnages atypiques. Ils ne peuvent vivre qu’à travers l’imagination, là où ils se réunissent en général : se reconnaissant parfois sans même échanger une seule parole.
Pourtant, si l’on aiguise un tant soit peu un sens de l’observation rendu malvoyant par trop de certitudes, ces personnages vivent parfois juste autour de nous, attendant qu’on les reconnaisse et servant parfois de muses et d’exemples à des auteurs en mal de création. Un bon auteur, servant des personnalités hors du commun, serait donc un observateur fin et avisé. Il ou elle se servirait des exemples qui croisent ses chemins tout au long de sa vie, ce que prouve Elena Piacentini en s’inspirant à nouveau d’un fait divers réel sans pour autant en retracer précisément l’historique. Ce n’est qu’une toile de fond sur laquelle vient s’imprimer tout le talent et la créativité de l’auteure. Le récit n’est que porté par la réalité, l’habileté et l’art font le reste.
Les chapitres courts, le rythme enlevé de ce roman offrent une lecture toute en tension. Rien n’est laissé au hasard et le final teinté de folie rend grâce à une histoire qui tient en haleine du début à la fin.
Lire un roman d’Elena Piacentini, c’est découvrir une prose élégante et poétique, c’est plonger dans le gouffre où grouille les pires nuisibles qui se dissimulent derrière le masque de la « normalité ». Là où elle vient les en extraire et les dévoiler à la face du monde.
4ème de couv’
« Partout, les monstres sont chez eux… »
Vincent Dussart est sûr de son coup. Ce break imposé par sa femme va prendre fin aujourd’hui. Il n’a rien laissé au hasard. Comme toujours.
Confiant, il pénètre dans la maison de son épouse. Le silence l’accueille. Il monte les escaliers. Puis un cri déchire l’espace. Ce hurlement, c’est le sien. Branle-bas de combat à la DIPJ de Lille. Un mari en état de choc, une épouse assassinée et leur bébé de quelques mois, introuvable. Les heures qui suivent cette disparition sont cruciales. Le chef de groupe Lazaret et le capitaine Mathilde Sénéchal le savent.
Malgré ses propres fêlures, ou peut-être à cause d’elles, Sénéchal n’est jamais aussi brillante que sous la pression de l’urgence. Son équipe s’attend à tout, surtout au pire. À des milliers de kilomètres, un homme tourne en rond dans son salon. L’écran de son ordinateur affiche les premiers éléments de l’affaire. Ce fait divers vient de réveiller de douloureux échos…
Catégories :Piacentini Elena
Rhoooo comme tu me fai plaisir ma Poulette, comme ta plume est élégeante, comme tu sais tellement parler juste.
Lire ta chronique c’est aussi jouissif que de lire la prose de l’auteur.
Tu redouble notre plaisir à lire les mots de l’auteur.
Marci pour cela madame.
Et tellement contente que la plume d’Elena te touche !
« Lire un roman d’Elena Piacentini, c’est découvrir une prose élégante et poétique, c’est plonger dans le gouffre où grouille les pires nuisibles qui se dissimulent derrière le masque de la « normalité ». Là où elle vient les en extraire et les dévoiler à la face du monde. »
Moi je dis que l’auteure devrait reprendre cette définition à son compte, tellement elle sonne juste !
Merci mon ami 😊
Je l’ai dévoré tant il est bien écrit et ses personnages attachants et uniques
Plein de poésie oui, de la littérature, de la vraie …
Et comme d’hab une chronique haut de gamme
Merci ma Krys 🙂
Chacun des romans d’Elena m’enchante.
De plus, j’ai eu la chance de la rencontrer à Mulhouse samedi. Une bien belle personne.
Ça c’est certain
Je l’ai vue mais très brièvement a Lisle Noir mais J’ai déjà eu l’occasion de la rencontrer ailleurs, en plus d’être douée, elle est adorable !!
Belle chronique comme à accoutumé
On fait ce qu’on peut mon bon monsieur 😊
Chronique superbe comme à l’accoutumée, et ouvrage sublime de cette auteure ô combien remarquable!
Je lui ai dis en personne ce matin ☺
Merci Jean Michel
Rien que pour la sombre poésie je veux absolument la découvrir! Et ta chronique est juste magnifique ma douce! Bravo, en buvant mon café, ta plume est toujours un délice…Je commence bien la journée! ❤
Tu as toujours un mot adorable pour moi
Merci bichette 😘😘
Mais c’est normal ❤
Nath, on peut la lire en buvant aussi son café du soir, pas de risque de recracher tout sur le clavier !! La plume poétesse, ça ne fait pas sortir le café de la bouche ! Quoique, ma mâchoire se décroche souvent devant sa prose et je fais « waw »….
Bon, Ge a dû te payer pour que chronique ce livre et faire en sorte que je le lise plus vite 😉
Trop forte notre coéquipière de WRC….Oui, moi aussi, j’attends de finir a gorgée de café avant de dire Ouahhhhhhhhhhhhhh…..
Chez certain(e)s, j’ai failli recracher mon café de rire, alors, depuis, je me méfie et je vide ma bouche avant de les lire.
Non, je ne citerai pas de noms !
je vous aime mes copines ❤
Moi aussi ❤
Hoo que tu es mignonne ma louloute ❤ Merci 1000 fois
Mais de rien ma choupinou !
Ge paye en câlins 🙂 elle est douée pour ça 😉
On est riche !!!
Héhé, je connais notre Nath, je savais que celui-ci allait la toucher, même pas eu besoin de sortit mon carnet de chèque ! lol
Sinon tu paies ??? *intéressée*
hin ?
Tu as écrit « Héhé, je connais notre Nath, je savais que celui-ci allait la toucher, même pas eu besoin de sortit mon carnet de chèque ! »
Si tu sors le carnet de chèques, c’est que tu paies pour que l’on se dise touchée par un livre !! Ok, je sors…
Ben si j’en était l’auteur peut-être ferai-je ça ! Mais là ! J’en vois pas l’utilité. Par contre je peux tuer si tu en dis du mal ! lol
Et tu préfères pas me payer pour que j’en dise du bien ??? 😀
Tu as vraiment besoin de tunes toi dis-moi ?
comme tout le monde, y’a les factures qui tombent et tout qui coute toujours plus cher !
Et nos payes qui diminuent, enfin la mienne !
Tu n’es pas la seule, hélas, ou alors, elles ne bougent pas mais tu bosses plus !
Oui, c’est aussi ça ! Pour nous c’est les deux, moins payés pour plus travailler !
Comme d’habitude !!!
Vache à lait !
M’en parle pas ! J’ai regardé sur ARTE la filière du lait et ces pauvres bêtes… encore plus traite que nous !! On est loin des vaches de mon papy…
Voui, la folie des grandeurs des hommes va entraîner notre perte !
La folie des grandeurs…. un de mes films préférés !!
Oui, pas besoin de se lancer des bombes atomiques sur la gueule, on se tue à petit feu et les industriels tuent leur descendance aussi !
Le monde court à sa perte !
Tiens je m’en vais revoir Don Salluste et César !
Hein mon bon Blaze
— Paf, un accident de chasse ! La vielle meurt, j’épouse le perroquet et je deviens reine !
hihi, oui tout est excellent dans ce film !
Il est magnifique !
c’est pas un épisode que j’ai raté mais une série entière moi! lol
pas grave, il te reste les replays !! PTDR
Oh voui ! AHhhhh, la vieille. Excuse moi là je me taille !
Comme le crayon, tu te tailles ??
Oui je fais mine de me tailler !
Fais comme le fromage, file !!
Attends, attends un peu que je sois mieux réveillée ! Car là non je ne comprends pas, le fromage ???
Le fromage, il file quand tu le mets au chaud… tu te tailles, comme le crayon et tu files comme le fromage !
Moi qui pensais que le fromage coulais, le voilà qui file !
Dans les pâtes ou la soupe à l’oignon (Y Crouton), le fromage fait des fils.
oui il file si tu veux, lol
mdr
hihi, moi aussi mdr !
Toi tu n’auras jamais besoin de payer ma chérie ☺
Qui moi ? Si c’est ça, je suis flattée !
Quoi, tu ne l’as toujours pas lu ma Fée, mais rien ne va plus là dame Stelphique !
Rien ne va plus les jeux sont faits…..
Le temps, j’accuse toujours le temps……;)
Moi pareil et j’ai jamais été autant à la bourre !
Il est dans ma PAL
Excellente idée 😊
Ya plus qu’à maintenant !
Il faut l’en sortir Nath ! 😉
Ça y est c’est fait ! Je viens de le commencer !
Voilà maintenant ne reste plus qu’à le lire
Hoooo misère. … ils sont tellement nombreux à se bousculer au portillon. …
Oh misère à qui le dis-tu !