Scalese Laurent

Franck Thilliez & Laurent Scalese, L’encre et le sang


scalese-thilliezEt moi, que ferais-je si j’étais en possession d’une machine à écrire capable de réaliser le moindre de mes souhaits ?

Que ferais-je si j’avais la possibilité de réécrire l’Histoire ? De modifier le cours du temps, de me modifier moi-même ?

Serais-je sage ou déraisonnable ? Me laisserais-je emporter par la folie ou bien garderais-je suffisamment de discernement ?

Une novela de 100 pages suffit à soulever une montagne de questions, une vie entière ne suffirait pas à y répondre.

Laurent Scalese et Franck Thilliez, unis l’espace d’un instant pour procurer à leurs lecteurs une nouvelle écrite à quatre mains, rendent ici un hommage manifeste à Stephen King. Toute l’admiration que les deux auteurs portent à King transpire par tous les pores de cette histoire, jusqu’au thème choisi. Les fidèles se souviendront d’une nouvelle en particulier apparaissant dans « Brume » : « Machine divine à traitement de texte » mais aussi des « Tommyknockers » et d’autres encore. King a toujours utilisé une machine à écrire, dans la vie comme dans ses créations, et a tenté à plusieurs reprises de lui insuffler un pouvoir divin, espérant peut-être en cela que l’inspiration qui s’en échapperait soit elle aussi divine. Ce qui, bien entendu, est le cas en ce qui le concerne .

Témoignage de l’engouement pour un auteur qui a bercé leur adolescence mais aussi union de deux écrivains hors normes . Scalese et Thilliez sortent de leur zone de confort pour réinventer un conte fantastique qui n’attendait que leurs plumes respectives pour sortir du néant.

Un petit moment de bonheur lu en un instant et valant quelques cents. Un petit plaisir pour deux hommes n’ayant nul besoin de machine magique pour prouver leur grand talent. Inutile de s’en priver.

 

Humeur musicale

Bienvenue dans la machine…

 

 

4ème de couv’

Au fond d’un vieux garage hongkongais, elle est là. Elle l’attend. encre4
La machine.
Il suffit de taper. Et tout s’écrira, dans la réalité.
Très vite, l’écrivain William Sagnier comprend qu’il tient là l’instrument de sa vengeance. La femme qui l’a trompé. L’homme qui lui a volé son livre. Tous ceux qui l’ont humilié, utilisé, détruit, seront punis à leur tour.
La vie, la mort, la toute-puissance au bout des doigts, là où se mélangent l’encre et le sang…

 

 

 

26 réponses »

  1. Bel hommage que tu rends toi aussi à ces deux auteurs qui savent depuis un peu plus d’une décennie nous conter des histoires extraordinaires.
    Mais toi aussi Poulette, à n’en pas douter,tu as un sacré talent de conteuse !
    J’ai aussi passer un bon moment de lecture avec ce titre, j’avoue. 😉

  2. Alors je sais…ça n’a rien à voir: mais je n’étais pas venue ici depuis un trop long moment et je découvre aujourd’hui la nouvelle photo du blog et…j’adooooooore !!!! Alors, à bientôt pour des commentaires plus à propos 😉

  3. Bon, en attendant le café et les cookies moelleux (et les cornes que Stelph nous doit), je vais dire ceci : non seulement je connais Pink Floyd, mais en plus, je possède ce petit livre et oui, je sais qu’est-ce que j’attends pour le lire ??? 😀

  4. J’avais beaucoup aimé cette lecture et la possibilité d’une telle machine, c’est amplement imaginatif!!!!Tiens je vais me remettre à rêver un peu….Belle lecture et belle chronique…;)

A vot' bon coeur m'sieurs dames...