Wells Dan

Dan Wells, Nobody

Résumé

nobodySi l’’envie vous prend de jouer au chat et à la souris avec un serial killer, dites-vous bien que vous serez toujours la souris. L’’avertissement, qui vaut pour tout le monde, ne semble avoir aucune prise sur John Wayne Cleaver. Obsédé par les tueurs en série, celui-ci n’’a en effet aucun scrupule à entrer dans le jeu. Il faut dire que John a un atout de taille dans sa manche : des pulsions homicides incontrôlables. Il lui arrive en effet à lui aussi, de temps à autre, de se transformer en monstre assoiffé de sang. Aussi a-t-il décidé de s’’attaquer aux éléments les plus meurtriers de la société plutôt que de s’’en prendre à d’’innocentes victimes. Cette fois, le serial killer qu’’il a choisi de défier en l’’attirant dans sa petite ville tranquille de Clayton se nomme Nobody. Après quelques interminables semaines d’’attente, des meurtres commencent enfin à ensanglanter Clayton. Nobody est bel et bien là. Et la partie peut commencer.

L’auteur

Naissance le 04 mars 1977. Natif et habitant de l’Utah, Dan Wells est un auteur de thrillers horrifiques. Il a commencé à écrireDanWells alors qu’il n’était qu’à l’école. Un roman tout d’abord, Choose Your Own Adventure, avant d’embrayer sur de multiples novellas, puis de s’essayer aux comics alors qu’il est à l’université. Il est sorti diplômé en Anglais de la Brigham Young University. C’est avec Je ne suis pas un serial killer, qu’il se fait remarquer. Publié en 2009 aux États-Unis, le roman, premier d’une trilogie proposant un héros gravitant autour d’une morgue, schizophrène sur les bords, est le premier d’une trilogie – avec Mr. Monster (2010) et I Don’t Want To Kill You (2011), pour l’instant inédits en France. Avec Brandon Sanderson et Howard Tayler, ils tiennent ,Writing Excuses un blog culturel qui peut également s’écouter, qui est une discussion tripartite cultivée, qui parle et des fois s’écoute parler, à la limite du show.

Site officiel de Dan Wells

Mon avis

4 ETOILES

Il est parfois bien agréable de glisser une lecture un tant soit peu légère entre deux romans bien noirs et bien glauques et assurément, il y a de la légèreté dans la trilogie de Dan Wells. Mais pas que…

Après « Je ne suis pas un serial killer » et sa suite « Mr Monster » voilà enfin le troisième et dernier opus de la trilogie « John Wayne Cleaver ».

Appâtée par le titre du premier tome, j’avais été agréablement surprise par ce mélange de style très particulier. Un ado sociopathe, affublé d’un prénom rappelant un dangereux tueur en série des années 60 ( John Wayne Gacy), conscient de son état et luttant contre sa nature grâce à des règles de conduite très strictes et des pensées positives obligatoires, une famille de thanatopracteurs, des meurtres sanglants perpétrés par des démons, j’en passe et des meilleurs.

Voilà donc un programme qui en a rebuté plus d’un et pourtant…Oublions un instant ces démons arrivés là par je ne sais quel hasard et attardons nous sur le personnage« Dexterien » derrière lequel se cache un adolescent attachant, qui se bat au quotidien contre son côté obscur avec un humour noir décapant,  des dialogues très drôles et qui rêve d’embaumer sa petite amie…

Alors paradoxalement, nous voilà devant une histoire légère peuplée de démons et d’adolescents perturbés et un drame familial sous-jacent avec le manque du père et l’amour inconditionnel d’une mère en toile de fond.

Qui a parlé de légèreté ?…

Humeur musicale

9 réponses »

  1. C’est fou, on est pas tout à fait du même avis :-). J’ai trouvé le premier tome décevant, ce mélange m’avait attiré, mais j’ai trouvé ça assez quelconque. Je me suis donc arrêté là, à tort ?

A vot' bon coeur m'sieurs dames...

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