Scalese Laurent

Laurent Scalese, Le sang de la mariée

1175712-gfL’un des métiers de Laurent Scalese est scénariste et c’est une évidence lorsqu’on découvre sa plume. Le style est direct, vif, presque sans pause aucune, emportant le lecteur dans une succession de retournements de situations digne d’un bon film d’action.

Car l’écriture de Laurent à cela de différent que des images s’impriment automatiquement dans la tête à chacun de ses livres. Là où d’autres peinent à développer des descriptions stériles pour nos imaginations, Monsieur Scalese fait montre d’un talent indéniable pour nous forcer à voir ce qu’il voit, à imaginer ce qu’il imagine, à entrer dans son esprit créatif et à ne plus pouvoir en sortir.

Ce roman édité en 2006 met en exergue un personnage récurrent de flic au passé chaotique. Un de plus, me direz-vous ? Oui, sans doute mais l’originalité tient ailleurs…Dans un final un tantinet prévisible mais ô combien novateur.

Ne pas avoir lu « Le samouraï qui pleure » roman où le héros apparaît pour la première fois, n’est pas gênant en soi. On pourrait trouver que certains personnages manquent de développement mais il est normal de ne pas s’appesantir sur cette contrainte si le boulot a été fait lors d’un précédent opus.

J’aime les auteurs qui savent rendre hommage à leurs muses et en cela, Laurent Scalese ne s’en prive pas, appelant un de ses protagonistes Richard Neville, hybride de Robert Neville et Richard Matheson ( Je suis une légende). Il est amusant de noter que ce nom est devenu celui du héros de son dernier roman, preuve en soi que l’auteur est fidèle à ses maîtres.

 Le sang de la mariée » est un thriller haletant, parfois très violent et pouvant déplaire à quelques âmes trop sensibles. Radicalement différent de « La voie des âmes », il permet de constater que Laurent Scalese ne se contente pas de sa zone de confort et sait renouveler son style avec brio. Et ça, c’est preuve d’un grand talent.

Lien vers le site de la librairie « Humeurs Noires » où cette chronique a été publiée en avant première

3COEURS  

Humeur musicale

Ce titre est écouté par le héros tous les matins, histoire de se mettre en condition…

 

4ème de couv’

Un flic anticonformiste piégé par un redoutable tueur en série adepte des cérémonies sanglantes. Rythme etlaurent_scalese rebondissements explosifs au cœur d’un thriller sombre et machiavélique. Un homme à la recherche de l’épouse idéale sème la terreur dans tout Paris. L’assassin kidnappe ses victimes, les séquestre et les oblige à porter une robe blanche. Mais la cérémonie nuptiale se termine toujours par un viol et un meurtre. Elie Sagane, commissaire au 36, quai des Orfèvres, est chargé de l’enquête. Epaulé par deux experts, Cécile Argento, une rebelle au passé douloureux, et le capitaine Morin Briard, un ancien sportif accro aux produits dopants, il s’engage dans une course contre la montre dont l’issue semble très vite compromise. Meurtre après meurtre, celui que la presse surnomme le  » Tueur des mariées  » redouble de barbarie et brouille les pistes. Pour Elie, la traque est dure, d’autant que le tueur le nargue en permanence et s’attaque à son entourage. Plus qu’une redoutable chasse à l’homme, c’est bien un cauchemar qui commence pour le commissaire…

Belfond, 2006

42 réponses »

  1. J’avais beaucoup aimé ce roman à l’époque ainsi que « Le samouraï qui pleure ». La plume acérée de Scalese va parfaitement au rythme de ces thrillers. J’avais trouvé ça vachement efficace.
    Et ton nouvelle avis fait remonter en moi quelques souvenirs.
    Il faudrait que je retrouve mas notes de lecture 😉
    Mais là c’est une autre chose.
    merci encore mon amie pour tout ça 🙂

  2. Si la mariée a saigné, c’est qu’elle était encore pure ! mdr ! Je note le roman.

    La virginité, c’est comme une mouche sur le dos d’une vache… Ça part d’un coup de queue !

  3. Pas encore lu celui-là mais ta chronique me donne envie de me l’acheter d’autant que j’avais bien aimé Le Samouraï qui pleure 🙂

A vot' bon coeur m'sieurs dames...