Piacentini Elena

Elena Piacentini, Carrières noires

Dans les romans d’Elena, il y a de la tendresse…

…pour ses personnages récurrents qu’elle élève avec soin afin qu’ils reviennent dans chacun de ses romans et qu’ils y vivent à travers la jolie plume de leur créatrice. Leurs blessures, leurs sentiments, leurs amours deviennent presque réels tant l’auteure met un plaisir évident à leur donner vie.

C’est ainsi que le plaisir de retrouver ses créatures de papier est à chaque fois renouvelé et que ceux qui ne font que passer laissent comme une sensation de regret de ne pas pouvoir les retrouver ailleurs, dans une autre histoire.

Dans les romans d’Elena, il y a de le poésie…

…qui enlace parfaitement ses romans. Les belles phrases valsent avec un style plus familier. Le simple et le complexe s’accordent parfaitement sans qu’aucun des deux ne trébuche sur l’autre. Une symétrie parfaite qui annihile l’ennui d’une prose trop lourde et qui illumine le texte.

Dans les romans d’Elena, il y a de vraies personnes…

…qui reflètent l’Humain et qui ne sombrent à aucun moment dans la caricature. Des « petites » gens par leur condition ou des « grands » par leur duplicité, Elena sait exprimer le bon comme le mauvais ce qui apporte du tangible à ses récits.

Dans les romans d’Elena, il y a du subtil…

…comme ces carrières souterraines se fondant parfaitement avec un titre à double sens. La noirceur souterraine et l’âme sombre d’un arriviste: le mariage semblait évident et l’auteure jongle avec les mots comme avec les idées. Tout prend sens, la beauté comme la laideur.

Dans les romans d’Elena…

… je trouve toujours de l’émotion qui me comble, une histoire qui me garde éveillée, des gens que j’aime retrouver, un style que je reconnais avec affection et tant d’autres choses encore…

« Carrières noires » n’a pas fait exception et confirme la fidélité que je voue à une romancière de grand talent.

 

4ème de couv’

 

Depuis les carrières souterraines et glacées de la petite ville de Lezennes, près de Lille, un homme-ombre surveille. C’est son domaine, son royaume. Il fuit ceux d’en-haut mais connaît tous leurs secrets, entrevus depuis leurs caves. Et de secrets, la ville du Nord n’est pas avare : les sales dossiers que la vieille sénatrice Maes cache dans son coffre-fort, les ambitions présidentielles de son neveu, les rêves de villégiature de sa femme de ménage…
Jusqu’au jour où le commandant Pierre-Arsène Leoni, prêt à quitter définitivement Lille pour rejoindre sa Corse natale, tombe sur le corps sans vie de l’ancienne sénatrice et où la ville secrète se transforme en ville assassine…

8 réponses »

A vot' bon coeur m'sieurs dames...