Le Baptème des ténèbres, troisième roman de Ghislain Gilberti, n’est pas à mettre entre toutes les mains. Comme son titre l’évoque, une plongée abyssale dans le Mal absolu attend ses lecteurs. Ghislain met le paquet et envoie du lourd ! Ghislain découpe à coups de rasoir de pauvres victimes innocentes et défonce aux amphets un psychopathe totalement déjanté.
Réducteur, voire basique me direz-vous ? Non, car les thrillers sanglants de Mr Gilberti c’est aussi de l’émotion à l’état brut. A l’instar de son créateur, le costume de ce roman est sombre, à un air agressif mais la couche que l’on gratte sans trop de mal cache des personnages psychologiquement très travaillés et touchants d’humanité. Par ailleurs, l’évolution de Cécile Sanchez dans cet opus qui lui est dédié est tout à fait intéressante. Ce personnage de femme forte ne peut que séduire un public féminin (mais pas que…) et l’auteur a eu l’intelligence de rendre ses romans indépendants les uns des autres malgré la récurrence de ses personnages.
Inutile donc de se jeter sur « Le festin du serpent » pour comprendre « Le baptême des ténèbres », bien que pour moi le premier surpasse le second en qualité. L’histoire est bien ficelée et les rappels et résumés sont suffisamment bien tournés pour ne pas lasser et à la fois faire comprendre le parcours des protagonistes.
Le format assez court ( à peine 400 pages ) oblige à une tension permanente dans le récit et Ghislain Gilberti s’en sort haut la main, sans longueur ni redondance superflues qui peuvent alourdir parfois un bon thriller. Ça va vite, très vite et cadrerait parfaitement avec une heure et demi de cinéma.
Ajoutons à cela une solide documentation et nous ferons de Ghislain Gilberti un excellent jeune auteur de thriller qui peut, sans aucun complexe, entrer dans la cour des grands.
Humeur musicale
Trent Reznor est un génie, Nine Inch Nails un de mes groupes préférés, et il est cité dans ce roman.
4ème de couv’
Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, en analyse comportementale et en interprétation du langage non verbal, dirige une section d’élite de l’OCRVP, l’Office central pour la répression des violences aux personnes. Elle traque les criminels les plus dangereux et déviants de l’Hexagone. Entourée par un médecin-légiste aussi compétent qu’excentrique, un groupe méticuleux de la police scientifique et une section d’assaut structurée en meute, Sanchez devra cette fois percer les arcanes d’un tueur au psychisme atypique. Celui qui est rapidement surnommé « le Ramoneur » au sein des services de police, à cause de son penchant pour pénétrer ses victimes à la lame, signe ses actes en dessinant sur les visages des suppliciées un masque mortuaire à l’esthétique sanglante.
Alors que les enquêteurs luttent pour travailler à couvert, en retardant au maximum la fièvre médiatique, le tueur va accélérer la cadence et modifier son mode opératoire jusqu’à atteindre un niveau de barbarie insoutenable.
Au fil des investigations, la commissaire va plonger au cœur d’un dossier ténébreux. Heureusement, un spécialiste des profondeurs va la rejoindre en chemin et jouer le rôle d’un Virgile des temps modernes.
Catégories :Gilberti Ghislain
Je suis absolument d’accord avec toi!!! J’ai adoré fooooooooooooort ce livre!!! C’est un auteur que je vais suivre de près héhé!!!!
Adoré !!
Il en vaut la peine le Ghislain 🙂
Oh que Oui !!!
J’ai adoré ce livre 🙂 !!!
Et nous sommes nombreux à être du même avis 🙂
Merci pour ton commentaire
tout est dit, rien à rajouter me concernant 😉
te voilà bien peu causant pour une fois !!! 😉
ben tu as tout dit, pourquoi en rajouter ? 😉
J’ai forcément oublié des trucs !