Chattam Maxime

Maxime Chattam, La conjuration primitive

Résumé

la-conjuration-primitive-3858503-250-400Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ? Une véritable épidémie de meurtres ravage la France. Plus que des rituels, les scènes de crimes sont un langage. Et les morts semblent se répondre d’un endroit à l’autre. Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ? Et si c’était un jeu ? Mais très vite, l’hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition. Pour essayer de mettre fin à cette escalade dans l’horreur, une brigade de gendarmerie pas tout à fait comme les autres et un célèbre profiler, appelé en renfort pour tenter de comprendre. De Paris à Québec en passant par la Pologne et l’Ecosse, Maxime Chattam nous plonge dans cette terrifiante Conjuration primitive, qui explore les pires déviances de la nature humaine. Une mécanique impeccable. Un thriller glaçant, à ne pas mettre entre toutes les mains ! Traduit dans le monde entier, Maxime Chattam est un des maîtres du thriller français dont l’imagination intarissable est régulièrement saluée par la presse.

L’auteur

Né le 19 février 1976 à Herblay, dans le Val-d’Oise, Maxime Chattam fait au cours de son enfance de fréquents séjours aux États-Unis, à New York, à Denver, et surtout à Portland (Oregon), qui devient le cadre de L’âme du mal. Il suit le Cours Simon à Paris en parallèle de ses études. Après le bac, petits boulots, Lettres Modernes à la fac.

En 1999, Maxime écrit le 5° règne (qu’il ne soumet à aucun éditeur). IlAVT_Maxime-Chattam_616 devient libraire (avec un gilet vert) ce qui lui permet d’en savoir plus sur le monde de l’édition. Il s’inscrit également aux cours de criminologie dispensés par l’université Saint-Denis. En 2000, il est toujours libraire et il commence à écrire L’Ame du Mal. 2001, il finit d’écrire L’Ame du Mal, en novembre il rencontre Michel Lafon.

En 2002, sortie de L’Ame du Mal. En mars 2003, Le 5e règne, publié sous le pseudonyme Maxime WILLIAMS, paraît aux éditions Le Masque. Cet ouvrage a reçu le Prix du roman fantastique du festival de Gérardmer. Cette même année, sortie du deuxième opus de la trilogie : In Tenebris. 2004, fin de la trilogie : Maléfices. Maxime Chattam se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture.

A la lecture de la trilogie, je m’attendais à trouver un individu très sombre à la Stephen King et qui avait au moins la quarantaine vu sa description du comportement humain (avec des années de recherches à décrypter les méandres du cerveau). Or comme l’indique sa bio ci-dessus, Maxime est un jeune homme et de surcroit très sain. Nul besoin pour lui de plonger dans des paradis artificiels pour trouver l’inspiration. Il a de plus une étonnante disposition pour emmener son lecteur aux portes du cauchemar. Il mène un véritable travail de journaliste d’investigation pour chacun de ses ouvrages.

Les lecteurs qui l’ont rencontré ont été touchés par sa simplicité et sa qualité d’écoute malgré les files d’attentes de plus en plus longues lors des séances de dédicaces. Il sait offrir un moment particulier à chacun.

Il est membre de l’Ecole de Caen et de la Ligue de L’ imaginaire.

Source: Zonelivre

Mon avis

sans-titreApprochez mesdames et messieurs !! Approchez et lisez !

Car sous vos yeux ébahis, vous allez, en compagnie du grand illusionniste Maxime Chattam, partir en quête… En quête acharnée, obsessionnelle… En quête folle et sanglante… En quête de l’origine du mal !

Oui monsieur, oui madame ! Cette quête commença il y’a plus de dix ans par « La trilogie du mal ». Grand 8 infernal qui nous amena pas à pas, page après page, à ce déferlement de violence qu’est « La conjuration primitive » .Car attention monsieur, surtout vous mademoiselle…ce livre, pour toute âme un tant soit peu sensible est à proscrire ! Une galerie des horreurs qui va vous faire frémir face aux pires déviances des pires sociopathes que vous puissiez imaginer. Les ? Oui, vous avez bien entendu messieurs dames, car ce n’est pas un psychopathe, pas deux psychopathes mais toute une colonie que Chattam Le Magnifique vous propose aujourd’hui pour le prix d’un seul ! Du serial killer à profusion, à un prix imbattable, vous ne regretterez pas votre achat ! Madame, Monsieur, j’ai le même à la maison.

En cadeau, nous ajoutons à cela des gendarmes charismatiques et sexys. Oui c’est possible madame.

Un profiler en pré retraite qui rempile, et promotion exceptionnelle : un voyage à travers la France, la Pologne, l’Ecosse et le Canada ! Oui monsieur, pour 22,50 euros seulement !

Alors…êtes-vous prêts à ce condensé dingue et sanglant ? Ce traité sur la propension de l’homme à une violence atavique ? Êtes-vous prêts pour LA quête ?

Approchez mesdames et messieurs, et vous aussi au fond ! Il y’en aura pour tout le monde, ne bousculez pas !

Ma note : 10/10

Le blog de Maxime Chattam

Humeur musicale

 

17 réponses »

  1. J’avais aimé les premiers Chattam, il y avait de la fraicheur chez ce nouvel auteur. Puis j’ai un peu décroché et il y a eu d’autres jeunes auteurs qui ont explosés eux aussi.
    Mais là tu peux te vanter Nath de m’avoir redonner envie de retrouver le Maxime Chattam des débuts.
    Pour autant je ne te dis pas merci. Voici ma PAL qui grossi alors que j’ai déjà du mal à la faire descendre.
    Il faut que tu arrêtes avec tes chroniques accrocheuses. Je fais comment moi, je dort plus.

    • je n’ai pas tout aimé non plus et pas vraiment accroché sur Leviatemps et Cie. Mais là, on retrouve vraiment le Chattam de la Trilogie du mal. Prends un ticket! 😉

  2. Mon premier Chattam, fini y’a pas longtemps. J’ai bien accroché MAIS … pour moi ça vaut quand même pas du Thilliez (surtout après la sage du mal avec Syndrome E , etc… ) .

  3. Waouhhhh!!!! Quel article de feu….c’est trop bien écrit!!!! Quelle inspiration et quelle originalité!!! J’adoooore!!!!! Je suis bien d’accord avec toi!!!!!

  4. Bravo bravo bravo ! Je me lève et je tape dans mes mains à la lecture de cette sacrée belle chronique !
    Franchement c’est très réussi ! Et je n’ai que plus envie de me plonger dans ce bouquin;
    Bravo Nath !

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